Vous avez peur des araignées, du vide, du regard des autres, de la maladie. Qu’on vous trahisse, qu’on vous abandonne, que les prédictions de la petite gitane se réalisent. Vous arrêtez de fumer, vous fuyez les insectes et les confidences médicales, vous évitez de monter sur scène, de prendre l’avion, de tomber amoureux, de vous pencher au balcon. Vous ne passez pas le permis de conduire et vous commencez à lire les romans par la fin, un peu comme on mettrait une ceinture de chasteté. Vous croyez que vous êtes paré, qu’on ne pourra jamais vous prendre au dépourvu, qu’il ne vous arrivera rien. Et puis on découvre un papillon dans votre poitrine, vous le sentez battre des ailes. Vous ne pourrez pas faire mine de l’ignorer.

Essai autobiographique sur la peur, Le nénuphar et l’araignée explore les symptômes, les sources et la genèse de l’angoisse, de la plus intime à la plus ordinaire. Au fil de courts chapitres qui sont aussi des fragments de vie, Claire Legendre démonte les mécanismes psychologiques, physiques et sociaux associés à ce sentiment. Dans un style alerte, parfois drôle, souvent grave sans jamais être complaisant, le récit dessine un chemin singulier entre la France, le Québec et la République tchèque, portant sur l’existence un regard à la fois défiant et désarmé.

« Avec l’humour de ses livres précédents, Legendre observe et relate ses paniques, avec la même acuité qu’un entomologiste dépiaute un coléoptère. »
      Guylaine Massoutre, Le Devoir

« Peur des araignées, de l’abandon, de mourir, de souffrir… Claire Legendre en parle dans Le nénuphar et l’araignée, essai très intime dans lequel la plupart des lecteurs se reconnaîtront. »
      Josée Lapointe, La Presse

« Il est de ces livres qu’on sait qu’on va adorer dès qu’on en parcourt les premières lignes. Le nénuphar et l’araignée de Claire Legendre fait partie de ceux-ci. »
      Chloé Leduc-Bélanger, Les méconnus

« D’une plume habile, sincère et généreuse, Claire Legendre explore les symptômes, les sources, la genèse de l’angoisse, de la plus ordinaire à la plus intime. »
      Marie-France Bornais, Journal de Québec / Journal de Montréal

« Claire Legendre capture et captive le regard sur nos angoisses les plus intimes, tenues secrètes de peur qu’elles ne s’évadent et ne se concrétisent. »
      Lucie, Un dernier livre avant la fin du monde

 

« Intelligent et drôle, personnel et universel, déroutant et profond, Le Nénuphar et l'Araignée est le dixième livre de Claire Legendre, qui construit depuis quinze ans une oeuvre qui se tient entre réalité et fiction, capable d'une drôlerie épatante et d'une profondeur cauchemardesque. »
      Christine Ferniot, Télérama

 

« La peur de l’invasif, de la contamination, du corps étranger trouve ainsi son pendant inversé dans l’écriture, qui se veut "pénétration". On aimerait alors avancer que dans cet équilibre gît peut-être une forme d’harmonie. »
     Claro, sur son blogue Le clavier cannibale

 

« Il y a une saine rage dans cette écriture d'une soufflante élégance, la rage de celle qui connaît mieux que quiconque les modalités de ses appréhensions, et qui colère d'autant plus que cette connaissance intime ne suffise pas à l’affranchir. »
     Dominic Tardif, La Tribune

 

« À la fois récit et suite de réflexions articulées autour de tout ce qui nous assassine à petit feu, Le nénuphar et l'araignée nomme avec un humour d'une lumineuse intelligence les rouages universels de l’autosabotage. »
     Dominic Tardif, La Nouvelle

« Le style concret, précis, bref et intense de l’auteure témoigne de son urgence de dire, de partager et, en cela, elle donne une place de choix au lecteur dans cette histoire qui, bien que personnelle, n’est jamais confidentielle. »
     Anne-Marie Genest, Librairie Pantoute (Québec)
     Les libraires (No 88, Avril-Mai 2015, rubrique Les libraires craquent)

 

« Entre autodérision-biographique et introspection narquoise, l’écrivaine exilée à Montréal dessine son portrait en creux avec une étonnante pudeur à l’heure de l’exhibition surchauffée du soi et du tout-à-l’égout de la confession intime. »
     Martin Hervé, Le Fric-Frac Club

 

« Avec une écriture intelligente et belle (…) Claire Legendre nous convie à la seule véritable liberté qui soit: arrêter de vouloir sans cesse prévenir le danger, accepter les risques de la vie. C’est possible! »
     Isabelle Potel, Madame Figaro

« Le nénuphar et l’araignée parle de phobies et d’angoisses: l’hypocondrie, l’arachnophobie, la peur de l’avion, etc. Et le nénuphar? C’est là que la littérature pointe le nez. »
     Sophie Ersham, La quinzaine littéraire