Et si j'avais tourné à droite, plutôt qu'à gauche ? C'est la question qui habite ce roman et qui hante son héros, dont le destin a basculé par un beau jour de l'après-guerre lorsque, sur l'île grecque de Léros, ses pas insouciants ont déclenché l'explosion d'une grenade laissée en souvenir par les Allemands. Et si j'avais tourné à droite ? se demande-t-il, jusqu'à ce qu'un curieux rebondissement de la vie lui laisse entrevoir la réponse. Dans ce roman, Pan Bouyoucas pose la question cruciale des choix que l'on fait et des conséquences irréversibles qu'ils ont sur notre destin. Écrit dans un style précis et efficace, L'autre confirme un auteur prolifique et polyvalent qui, au fil des ans, s'est imposé comme conteur et fin observateur des maux sociaux et politiques de notre époque.

 

« Au croisement de deux histoires — celles d’un homme et d’un pays ébranlés par les guerres — Pan Bouyoucas livre un roman troublant, empreint de mystère. »
     Ch. R., Le Monde

 

« Jamais ces thèmes n’ont été traités avec l’intensité poignante qu’on retrouve à chaque page de L’Autre… Ce petit livre est un grand roman. »
     Robert Chartrand, Le Devoir

 

« Bouyoucas trace à grands traits les contours d’un monde dévasté par la folie des hommes mais où l’espoir a cependant gardé droit de cité. »
     Stanley Péan, La Presse

 

« Un superbe petit roman… qui se dévore… et qui fait réfléchir. »
     Maxime Jacobs, L’Express d’Outremont

 

« Ni fioritures ni a-peu-près, Bouyoucas va droit au but, sans sacrifier la beauté de son style narratif. »
     Julie Sergent, Voir

 

« Le mystère plane et finit par nous envoûter complètement. Et pourtant il s’agit d’un petit roman d’à peine cent pages. »
     Danielle Laurin, Elle Québec

 

« Enchâssé dans la beauté infinie d’une île grecque et la cruauté implacable des guerres, ce conte philosophique n’offre pas de réponse mais des énigmes et des sortilèges. »
     Châtelaine

 

« À aucun moment, on ne verse dans l’atermoiement ; là réside la force du roman et l’art du romancier… Un roman parfaitement réussi. »
     Jean-Paul Beaumier, Nuit Blanche